Domoni. Un riche patrimoine traditionnel à sauvegarder

15/07/2014 03:08
 

Le patrimoine des danses et musiques traditionnelles a quelque   chose de sacré à Domoni. L’attachement de la population locale à son identité culturelle se passe ici de commentaires. A la pointe de ce combat, vous trouverez l’association Ensemble Gaboussi, fondée en 1970 par feu Al-hadj Inzoudinne Ben Said Massound, le frère de l’autre.

 

Trente-huit ans de travail acharné et de sacrifices pour entretenir la flamme des cultures populaires! Aujourd’hui, Ensemble Gaboussi peut se targuer d’une réputation internationale puisque, à de nombreuses reprises, l’association s’est produite en France, en Norvège, en Suède, au Maroc, en Algérie, etc. Son président, Zarkache Issamoudine, un homme affable et au contact facile, est convaincu que les danses et musiques traditionnelles font partie des valeurs intrinsèques du Comorien. 

‘‘Les danses folkloriques doivent être transmises de génération en génération de la manière la plus authentique possible, mais aussi les chansons’’, nous a-t-il dit.


Ensemble Gaboussi est une association mixte (hommes et femmes), elle essaie de nouer des partenariats culturels avec les autres îles de l’archipel. ‘‘Nous entretenons de bons rapports avec Kinga-Folk de Labattoir à Mayotte et un autre groupe de Ntsoudjini à Ngazidja[/i]’’, a ajouté Zarkache. A l’échelle internationale, l’association a des contacts réguliers avec la Maison des cultures du monde et l’Institut du monde arabe (Ima) à Paris. Dans le cadre de la promotion et de la préservation de la culture nationale, Ensemble Gaboussi avait organisé, en décembre 2006, le festival des arts et de la culture d’Anjouan-Comores (Facac). Elle avait alors bénéficiée de l’appui de nombreux sponsors dont le gouvernement comorien, la Société comorienne des hydrocarbures ou Sch, la Banque centrale ou encore l’hôtel Le Moroni. ‘‘[i]Il y avait des groupes traditionnels venus des quatre coins des Comores’’, se souvient encore Zarkache qui entend rééditer l’expérience en 2009 en ouvrant, cette fois, le festival à tous les Etats de l’Océan Indien.
Il faut dire que le répertoire de danses d’Anjouan est le plus dense de toutes les îles comoriennes. A part les mshogoro et le shigoma, il y a le gomaliyao, le tari, etc.

Lu dans Alwatwan du 31 décembre 2008

 

Note aux visiteurs

Domoni, une ville de contrastes....Elle abrite une mosquée qui a la particularité de posséder deux mihrabs, la mosquée est appelée Mkiri wa Chiraz. La mosquée du Vendredi a un minaret de plus de 38 mètres de hauteur, le second minaret le plus élevé a une hauteur de 25 m. Domoni était une cité protégée par des remparts, dont les vestiges sont toujours visibles jusqu'à nos jours. Une des rares villes d'Anjouan qui était défendue par des remparts servant de protection lors des attaques de pirates malgaches.

Domoni est la ville natale du premier président des Comores, Ahmed Abdallah, et du président Tadjidine ben Saïd Massonde.

Domoni est la ville près de laquelle a été pêché le premier cœlacanthe aux Comores. La ville où l'on trouve la première Station radio de l'île

à avoir diffusé dans le monde entier.



En savoir plus : https://villededomoni.webnode.fr/